Episode #02 – Féminisme et fiction : se réinventer

L’Anarchisme – par principe – s’oppose à toute forme de domination. En pratique, nos réflexions politiques et militantes interrogent notre rapport à la production et à l’Etat. Mais c’est l’ensemble des dynamiques de pouvoir et de domination dans lesquelles nous sommes pris, en tant que société et en tant qu’individus, que nos convictions nous invitent à prendre en compte et à interroger.
C’est dans une démarche sans compromis (la critique féministe des milieux anarchistes) et avec une thématique complexe (la place de la fiction dans nos parcours politiques) que nous avons abordé cet épisode.

« Nous sommes toutes et tous camarades, mais après? »

Avec Pauline et Sarah, nous avons soulevé la question de l’authenticité en tant qu’anarchiste, nous avons parlé de la nécessité de mettre en cause les dynamiques de pouvoir dans nos relations interpersonnelles et nos organisations militantes. Nous avons longuement échangé sur la façon dont on a construit nos identités, politiques et militantes, autour de la fiction et de la transformation de nos subjectivités. Indépendamment des prérequis de la bonne culture politique, de la politique théorique, nécessairement masculine.


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Ressources sonores et crédits :

Dans nos chants – interprétée par la Clitorale, chorale féministe lilloise.
La Lega, chanson de lutte d’ouvrières italiennes – interprétée par le groupe Bella Ciao.
Bread and Roses – interprétée par Joan Baez & Mimi Fariña.

Les textes cités sont extraits de Eloges des fins heureuses de Coline Pierré (aux éditions Monstograph) et lus par Game of Hearth.